samedi 19 mars 2011

Scénarios rédigés par les élèves de terminale sur des thèmes imposés




Scénario réalisé à partir du thème “Nouvel An”


Année du Juste, Juste repos


Séquence 1: Extérieur/Jour – Nord de l'Irak

Trois hommes sont derrière un mur de pierre semi-écroulé. Ils sont accroupis et retiennent leur souffle. Un silence s'établit. Seul un vautour émet un cri aigü en tournoyant dans le ciel. Le premier homme, le plus à gauche du mur, et le plus âgé de tous, est habillé avec une tenue militaire verte et grise. Il porte un képi vert et un bandeau noir sur l'oeil droit. L'homme sert les dents. Sa peau est ridée. Sur sa chemise est brodé l'inscription « Sergent ». Il tient serré dans ses mains un fusil d’assaut. À l'autre bout du mur, un homme mesurant environ 2 mètres et possédant une musculature imposante ferme les yeux. Ses mains sont serrées sur une mitrailleuse. Son crâne est rasé et son visage, jeune, ne comporte aucune ride. Comme le sergent, une étiquette est brodée sur sa veste militaire, au dessus d'une grenade rangée dans une poche, avec inscrit « Soldat ». Le dernier est habillé lui aussi d'une tenue militaire. Un fusil d’assaut pend avec une bandoulière le long de son torse. Mince et chétif, il garde les yeux grand ouverts en souriant. Au dessus de l'inscription « Soldat » sur sa veste, un smiley est agrafé. L’homme bouge sa main gauche, fouille dans sa poche gauche, sort un paquet de cigarettes entamé, l'ouvre, sort une cigarette et un briquet, et allume sa cigarette. Le sergent prend un caillou à ses pieds et le lance sur l'homme au smiley. Le caillou atterrit sur son crâne.


L'HOMME AU SMILEY: Hé!


L'homme au bandeau met son doigt devant sa bouche. Une image durant 1/6 eme de seconde apparaît représentant 3 tombes.


L'HOMME AU SMILEY: Oh! Lâche moi un peu Doggy … Ya plus personne dans ce trou paumé !


Doug lance un nouveau caillou dans la tête de l'homme au smiley, que celui-ci esquive cette fois-ci.


DOUG: Putain! Chuis ton sergent, un peu de respect ! Quand j'te dis d'la fermer, tu la boucles !


L'homme au smiley sourit et continue à fumer sa cigarette. Doug crache sur le sol, lui tourne le dos puis soupire. L'homme à la mitraillette, sans bouger d'un milimètre, émet un grognement.

L'HOMME A LA MITRAILLETTE : J'veux pas baffouer l'autorité Sergent, mais Skippy a pas tort... On est les trois seuls pecnos dans ce blède … pour sûr, boss...


Skippy sourit. Doug ne réagit pas. Il finit sa cigarette, dans le silence toujours. La légère trainée de sable sur le sol s'envole lentement avec le vent avant de retomber un mètre plus loins.

SKIPPY: Hé, Von Stark … On fait quoi pour le nouvel an ?


Séquence 2: Interieur/Nuit– CaserneSkippy, Doug et Von stark sont tous les trois assis à une table, des cartes en mains et quelques dollars au centre de la table. Dans la caserne, une douzaine de lits de fortune sont installés dans le coin est. Tous sont occupés par des hommes endormis. Une petite télévision transmet une image brouillée sans le son. On perçoit néanmoins un homme en costume-cravate, un micro à la main, qui parle avec d'autres hommes dans le public. Une vieille chaîne hifi diffuse la chanson de Jacques Brel Les Vieux. Les trois militaires se regardent les uns les autres. Soudain, le sergent abat ses cartes, un rictus au coin des lèvres. Skippy abat les siennes à la suite en souriant. Von stark, quant à lui regarde fixement Skippy. Skippy commence à soupirer de plus en plus en voyant l'immobilité de Von Stark. Celui-ci lui envoie ses cartes à la figure en se levant. Skippy sursaute, en levant le bras en l'air. Il monte sur sa chaise et commence à faire une danse avec son bassin. Von stark s'affale sur sa chaise, en éméttant un grognement. Skippy se rassoit et ramasse les dollars sur la table avant de les fourrer dans sa poche de pantalon. Doug se tourne vers la télévision et lui tourne le dos. Skippy se retourne vers Von Stark et lui tire la langue :


SKIPPYOublie pas notre pari mon gros nounours !


Von stark émet un grognement plus fort cette fois-ci. Puis, il se retourne vers Doug.


VON STARK:Eu … Patron … On voulait savoir eu …


Une image durant 1/6 eme de seconde apparaît représentant un feu d'artifice. Skippy tousse deux fois.


VON STARK:Hum … Ouai … Enfin « Je » voulais savoir …


Doug tourne sa tête vers lui. Von Stark baisse la tête quelques secondes puis la relève et fixe Doug.


VON STARK:Ton oeil … Vietnam ? Afghanistan ?



Doug sourit, puis se met à rire franchement. Skippy et Von Stark s'échange un regard. Un nouveau silence puis Doug soupire.


DOUG: Ma seconde ex-femme … Une vrai salope…


Les trois hommes se regardent, sans un mot, puis, soudainement, explosent de rire. La télévision indique un décompte. Un 9 géant apparaît à l'écran, suivit d'un 8, d'un 7, d'un 6, d'un 5, d'un 4, d'un 3, d'un 2, d'un 1, tous de la même taille, puis enfin, d'un très grand « Happy New Year ». Les trios hommes se regardent. Von Stark se lève, s'avance vers la télévision et l'éteint. Skippy quant à lui, s'avance vers un poster représentant une pin'up nue. À côté, un calendrier représentant l'affiche du film Apocalypse Now sur la page de Décembre est accrochée au mur. Skippy arrache violemment la page de Décembre. Laissant celle de Janvier apparaître. Dessus, on aperçoit l'affiche du film Lettres d'Iwo Jima. Skippy sort un feutre de sa poche et fait un croix sur la case 1. Il met son doigt sur la case, descend celui ci sur la case 8, la 15 puis la 22 et s'y arrête. Dessus il est marqué « Retour au pays » en gros, de tel sorte que les lettres débordent sur les cases adjacentes. Skippy entoure la case avec un gros rond noir.


Séquence 3: Extérieur/Jour – Un cimetière


Trois tombes sont alignées dans le fond d'un cimetière. Sur la première est grave : « Douglas Firth - Mort pour son pays. » A coté, une autre tombe plus fleurie indique « Samuel Kenington - Enfin au repos ». Sur la dernière est inscrit : « Frank Stark ». Les trois tombes sont recouvertes de fleurs fanées. Le marbre des pierres tombales est usé. Dans le ciel, un feu d'artifice explose en des centaines de traits incandescents. Un autre feu d'artifice monte dans le ciel et explose. Celle-ci se divise en centaine de traits formant durant une dizaine de seconde une phrase dans le ciel noir : « Happy New Year ». Geoffrey Chatellier





Thème : LE LOUP

Elle a vu le loup




Séquence 1 : Intérieur jour, un café


Une femme d'une cinquantaine d'années, seule, dans un bistro vide est assise sur une chaise de bar, face à un comptoir. Elle est vêtue d'une longue jupe grise et d'une veste en velours vert foncé rapiécée. La femme est grasse, son visage rougeaud luit. Ses cheveux sont gris et relevés en un petit chignon qui se défait. En face d'elle, sur le comptoir sont posés un ballon de vin rouge, un paquet de gauloises bleu ainsi qu’un cendrier. A quelques mètres d'elle, à sa gauche, au bout du comptoir une petite radio crachote de la musique. Le café est très petit, et ne comporte que 4 tables, chacune entourée de 4 chaises. Les murs sont tapissés de papier peint à rayures marrons et beige, décorés par des photos de pêcheurs en noir et blanc. Le mur face au comptoir, dos à la femme est entièrement recouvert d'un miroir. Le mur face à elle comporte 2 maquereaux encadrés de verre au milieu desquels trône une tête de loup gris, la gueule ouverte, empaillée. A sa gauche une porte entrouverte, en haut de laquelle une enseigne au néon rouge suspendue à deux chaînes indique "Le loup des Landes".

La femme allume une cigarette, en inspire une bouffée et toussote.


Séquence 2 : Extérieur soir, une forêt


Une jeune fille de dos marche dans une clairière au milieu d’une forêt de pins, le vent fait danser les arbres. Elle est vêtue d'une redingote et d'un béret rouges ainsi que de chaussures noires plates. Ses jambes nues sont fines et pâles. Ses bras entourent son ventre, elle porte un panier d'osier au niveau du coude. Une procession d'oiseaux vole à environ 5 mètres au dessus de sa tête, elle accélère. Sous ses pas des branches craquent.


Séquence 3 : Intérieur jour, café


La porte du café s'ouvre totalement pour laisser entrer un petit homme maigre, vêtu d'un ciré jaune et d'un jean les cheveux très bruns et le crâne légèrement dégarni, le teint hâlé, des poils lui sortent du nez et rejoignent une épaisse moustache coupée avec finesse.


La femme : Bah tiens, quand on parle du loup ! V’là l’Etienne qui arrive !


L'homme s'assoit à droite de la femme puis soupire longuement. Un homme d'une trentaine d'années, vêtu d’une chemise blanche, blond aux yeux bleus avec une cicatrice au milieu du front apparaît derrière le comptoir. Etienne et l’homme derrière le comptoir se serrent la main vigoureusement et rient.


Etienne : Marcel, un steak bien saignant ! J'ai une faim de loup...


Marcel : Bah alors marre du maquereau mon vieux ?


Ils rient à nouveau.

Etienne se retourne vers la femme et désigne le paquet de gauloises du menton.


Etienne : Je peux ?


La femme : Sers-toi, mais à condition que tu me racontes !


L'homme sort un briquet de son ciré, prend une cigarette, la porte à ses lèvres, l'allume, attrape le cendrier et le pose à côté de lui. Il sourit, un sourcil haussé.


Etienne : Toutes les mêmes les bonnes femmes, vous êtes vraiment des foutues commères !


La femme se rapproche de lui.


La femme : Bon alors, elle l'a vu ?


Etienne : Sa mère avait besoin d'argent, ça devait arriver. Alors elle l'a envoyé ! Et le beurre je te raconte pas hein !


La femme a les yeux écarquillé.


La femme : Ca m'étonne pas, une fille comme ça, il a dû en faire qu'une bouchée ! Alors comment ça s'est passé ?


Séquence 3 : Extérieur soir, la forêt


La jeune fille en rouge s'arrête de marcher. Pose son panier au sol puis pose son pied gauche sur un arbre. Elle regarde sa jambe sur laquelle coule du sang. Elle s'assoit au pied de l'arbre, lèche ses mains et frotte ses jambes tâchées de sang. Il reste des traces sur ses jambes. Elle se relève, pose la tête contre l'arbre et ferme les yeux. Elle joint ses mains face à sa poitrine. Elle prie.


Séquence 4 : Intérieur jour, le bar


La femme rougeaude regarde le fond de son verre de vin vide.


La femme : Quand même elle abuse la mère ! L'envoyer dans la gueule du loup comme ça.. Pauvre gamine !


Etienne mange son steak qui baigne dans une flaque de sang. Il découpe un morceau, le sang sort de la pièce de viande qu'il porte à ses lèvres et mâche la bouche ouverte, puis recoupe un morceau en appuyant sur le couteau avec force. Le couteau se brise.


Séquence 5 : Extérieur soir, la forêt


La fille en rouge s'allonge au milieu des arbres, ferme les yeux met sa main droite sur son cœur et se met à gémir entre deux respirations haletantes.


Séquence 6 : Intérieur jour, le café


La femme : Non mais c'est pas humain de faire ça ! C'était une vraie sainte cette gamine, voir le loup à cette âge, c'est l'horreur.


Etienne hausse les épaules.


Etienne : Bah ça devait bien arriver un jour hein !


Séquence 7 : Extérieur jour, la forêt


La fille en rouge toujours allongée au sol, s'est mise en position du fœtale. Elle se tourne et se retrouve sur le dos. Elle ouvre les yeux.


Séquence 8 : Intérieur soir, une chambre


Un vieil homme nu de dos, les poils de son corps sont gris et sa peau est frippée retire ses chaussettes dans une chambre au mur blanc.


Le vieil homme : N'ai pas peur, je vais pas te manger.







Note d’intention




Elle a vu le loup, est un court-métrage qui serait tourné en couleurs et qui pourrait durer une dizaine de minutes.


Synopsis : Des personnes dans un bar parlent manifestement du petit chaperon rouge. Par les sous-entendus on comprend que sa mère l'oblige se prostituer.

Mon objectif a travers ce film est de mettre en avant la richesse des expressions de la langue française mais également de jouer avec les allusions et les mots ainsi que les images que notre cerveau a engrangé depuis l'enfance. C’est pourquoi j'utilise une image commune à beaucoup d'entre nous, celle du petit chaperon rouge et j'en fais sortir l'aspect sordide afin de m'éloigner des lieux communs. Je joue sur deux histoires : celle du petit chaperon rouge et celle d’une fille qui se prostitue. Ces histoires qui se croisent permettent tromper le spectateur et de le surprendre.


Le thème « le loup » apparaît à plusieurs reprises sous différents aspects.

Le titre du scénario est issue de l'expression "voir le loup" qui signifie perdre sa virginité. Tout au long du court-métrage, des références visuelles au thème "le loup" sont employées, par exemple, la tête de loup empaillée ou bien la pancarte où le nom du bar où discutent les gens est indiqué. Quant aux autres références, elles sont émises lors des dialogues, l'homme dit "avoir une faim de loup", la femme dit « quand on parle du loup » quand Etienne arrive puis plaint l'adolescente qui a été jetée "dans la gueule du loup".

Les références au conte de Perrault, sont essentiellement visuelle puisque la jeune fille est toute de rouge vêtu et porte un panier au bras. Un petit pot de beurre est également évoqué par les deux personnages dans le bar.

En effet, "lupa", un mot latin, se traduit par un double sens soit par louve ou soit par prostituée. Ce mot regroupe les deux idées principales de mon

court-métrage.

Mon film parle de la prostitution et de l'abandon d'une mère. Ce thème de l'abandon n'est pas sans rappeler Romulus et Remus qui sont sauvés par une louve suite à un abandon. Le poisson maquereau est également mis en avant grâce aux poissons sous verre accrochés au mur, et la boutade de l'homme au bar "marre du maquereau ?". Ce poisson est essentiel puisqu'il donne des indices sur la suite du film étant donné qu'un maquereau est également une personne qui s'occupe des prostituées. Une autre allusion au sujet de la sexualité sera faite grâce à la question de l'homme "la pêche était bonne ?"

D'autre part, le film devra être tourné dans les Landes puisque c'est un des rares paysages français qui comporte et la mer et la forêt. Dans cet endroit, il existe une race de loup gris et la présence de maquereaux. La mer a une dimension métaphorique puisqu'elle représente encore la figure de la mère, comme le fait selon moi François Truffaut à la fin des 400 coups, quand Antoine Doinel court sur la plage.


D'un point de vue sonore, je pense que le premier mouvement de la musique Dance of the knights de Prokofiev (qui a également travaillé sur le thème du loup) sera parfaitement adaptée au moment où la jeune fille marche dans les bois. Dans ce morceau, vers le milieu on trouve une chute sonore qui sera tout à fait cohérente avec la dernière scène, celle de l'homme nu.

Dans le café, on entendra une petite musique aigrelette, à peine audible, qui sera également le morceau de Prokofiev et qui permet de mettre en relation les différents séquences.

Par ailleurs, des éléments sonores tel que les branches qui craquent sous les pas de l'adolescente instaureront un certain rythme et rendra sa démarche comme une danse symbolique. Le bruit du couteau qui coupe la viande devra être mis en valeur. Le son donnera un aspect morbide, permettant de tromper encore les spectateurs sur la suite.


Pour ce qui est du point de vue technique, je désire préciser l'attention sur certains plans. La première scène, dans le bar, se fera à l'aide d'une caméra subjective, comme si nous entrions dans le bar en tant que spectateur voyeuriste. Comme un coup de vent. Le premier plan se fera sur l’enseigne du bar puis grâce à un léger panoramique nous pourrions voir l'ensemble du café. Le plan sur les maquereaux sous verre et la tête de loup devra durer un certain temps afin de marquer l'esprit du spectateur qui comprendra la référence à la fin du film. La scène où l'homme coupe son steak devra également être longue et appuyée par un gros plan qui finira en très gros plan afin de montrer le sang qui permet d’évoquer à nouveau le thème du loup tueur mais également de rappeler le rouge dont est vêtu le petit chaperon rouge dans le conte de Perrault et dans le film. Pour ce qui est des scènes dans la forêt, je veux que le premier plan où l'on aperçoit l'adolescente soit un plan grand ensemble qui se resserrera peu à peu pour attirer l'attention sur le fait qu'elle se tient le ventre, afin d'évoquer une sorte de douleur. La seconde scène où apparaît la jeune fille en rouge devra mettre en avant le sang qui coule le long de sa cuisse et qui devra permettre au spectateur de faire un rapprochement avec le sang du steak. Pour le dernier plan, celui de l'homme nu, je désire un très gros plan, sur une zone du corps particulièrement velu, ce qui permettra encore le spectateur de douter sur la nature de ce qui est à l'écran, un homme ou un animal, le plan de desserrera grâce à un dézoom qui explicitera enfin toute l'histoire et permettra de comprendre que le loup est en fait un homme. D'une manière générale je souhaite des plans assez longs, afin d'apporter de la lenteur au film et d'instaurer une ambiance angoissante.


Sur le plan de la direction d'acteurs et du casting, je souhaite des comédiens venant du sud pour plus de crédibilité pour l'accent puisque le film se passe dans les Landes.La femme devra ressembler à Yolande Moreau dans les Deschiens pour l'aspect femme opulente et frustre. Il faut que les deux personnages du bar aient l'air légèrement limités intellectuellement. La conversation devra être entre la conversation d'ivrognes et celle qu'ont les grands-mères sur la pluie et le beau temps. La jeune fille quand à elle devra être une nymphette, candide, tout juste au sortir de l'enfance, ce qui mettra encore plus en avant l'aspect sordide de l'histoire. Je veux que leurs costumes soient atemporels, qu'on ne puisse pas déterminer exactement le moment où se passe l'histoire. Je souhaite également jouer sur les clichés auxquels renvoient les personnages, l’adolescente pure, et les adultes rustiques et vulgaires.


Je souhaite une ambiance entre celle de Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet dans ce film. Tim Burton pour l'effet féerique et inquiétant que j'aimerai donner à la forêt et Jean-Pierre Jeunet pour les couleurs sépias, passées et l'ambiance rétrograde qui règne dans Delicatessen par exemple, qui nous empêche de déterminer une période précise. L'emploi des lumières un peu jaunâtre par Jean-Pierre Jeunet est très intéressante, je souhaite ce type de lumière dans le bar. D'autre part, ce film est une référence directe à l’œuvre de Luis Buñuel, Journal d'une femme de chambre où l'histoire comprend des éléments communs puisqu'il s'agit également d'un viol dans une forêt.


Anna Bosc Molinaro